L'examen de certaines données statistiques révèle à la fois une féminisation et une mobilité professionnelle des actifs immigrés. Si l'apparition d'un marché du travail propre aux femmes immigrées en raison de facteurs d'appel de l'économie remonte aux années 60, leur place dans l'emploi salarié est surtout devenue importante pendant les années 80 du fait d'un large développement de nouvelles activités dans le commerce et les services compte tenu d'une standardisation, d'une taylorisation et d'une extension du temps partiel dans ces activités. L'auteur analyse, d'une part, la trajectoire professionnelle des femmes immigrées (montée de l'activité féminine, différents secteurs d'activité qui les emploient, catégories socio-professionnelles), et, d'autre part, les différences d'insertion selon qu'elles viennent des pays du sud de l'Union européenne, des pays anciennement colonisés par la France, des DOM-TOM ou d'autres pays situés hors de l'UE. Les différentes formes de mobilités sont finalement étudiées.
Cette nouvelle édition du rapport annuel de la Direction de la population et des migrations (DPM) entend demeurer un ouvrage de référence et un précieux outil de travail pour un vaste public (responsables administratifs, chercheurs, enseignants, étudiants...). S'inscrivant dans la continuité des rapports précédents, l'analyse ne se limite pas à ta mesure précise des flux d'entrées d'étrangers en France : différentes parties sont consacrées aux flux de sorties, aux naturalisations, mais aussi à la description socio-démographique des populations étrangères présentes en France. Pour la première fois, deux contributions extérieures à la DPM alimentent cette édition : un chapitre entièrement consacré aux mariages célébrés à l'étranger et une synthèse sur les entrées d'étrangers sur le marché de l'emploi français. L'année 2004 a été marquée par de profonds changements législatifs présentés dans des encadrés qui guideront le lecteur au fil de l'analyse. Enfin, dans un souci de mise en perspective, les analyses portent sur l'évolution des flux de ressortissants de pays tiers depuis 1995.
Le rapport annuel 2005 de la Direction de la population et des migrations (DPM) s'inscrit dans la continuité des rapports précédents, rédigés depuis 1986 par André Lebon. L'objectif essentiel de ce document est de réaliser une synthèse claire de l'évolution des flux migratoires et de la présence étrangère en France. Une attention particulière a été portée à la cohérence des données collectées auprès des différentes administrations et organismes travaillant sur ce champ et à la mise en évidence des tendances de fond.
Les discriminations dont sont l'objet certaines personnes dans des actes courants de la vie sociale (accès à un emploi, à un stage, à un logement...) sont un phénomène avéré en France. Les données statistiques publiques sont d'une grande utilité pour étudier les différences de situation par rapport à l'école, l'accès à l'emploi ou la mobilité sociale entre des populations d'origines différentes. L'échantillon démographique permanent de l'INSEE est une base de données dont les exploitations s'avèrent adaptées à cet objectif. Les données du recensement de 1999 incorporées dans cet échantillon complètent celles accumulées pour les mêmes personnes lors des recensements précédents, ce qui permet d'appréhender le rôle apparent de l'origine nationale, à niveau scolaire et milieu social équivalent, dans la fréquence du chômage que connaissent les jeunes issus de parents immigrés originaires non seulement des pays du Maghreb ou des autres pays d'Europe, mais aussi d'Afrique subsaharienne, de Turquie ou d'Asie du Sud-Est.
Le rapport annuel 2003 de la Direction de la population et des migrations (DPM) s'inscrit dans la continuité des rapports précédents, rédigés depuis 1986 par André Lebon. L'objectif essentiel de ce document est de réaliser une synthèse claire de l'évolution des flux migratoires et de la présence étrangère en France. Une attention particulière a été portée à la cohérence des données collectées auprès des différentes administrations et organismes travaillant sur ce champ et à la mise en évidence des tendances de fond.
Les personnes originaires des Etats membres de l'UE/AELE et d'Amérique du Nord forment un groupe plus ou moins homogène, caractérisé par une forte participation à la vie active, une proportion relativement élevée d'indépendants et un faible taux de chômage. Les Portugais occupent une place à part sur le marché suisse du travail en affichant un taux d'activité important, un niveau de formation modeste et une faible proportion d'indépendants. Chez les personnes originaires de l'Ancienne Yougoslavie et de Turquie, l'image est plus hétérogène. La plupart des groupes de migrants extra-européens présentent des taux d'activité inférieurs à la moyenne bien que leur niveau de formation soit relativement bon. Mais, en général, plus ils séjournent depuis longtemps en Suisse, plus leurs difficultés d'intégration sur le marché du travail s'aplanissent. La connaissance de la langue locale est un facteur important d'employabilité et de mobilité sociale.
Le Portugal, traditionnellement pays d'émigration, devient un pays d'accueil de migrants, d'abord de ses anciennes colonies, puis du monde entier, et notamment ces dernières années des pays d'Europe de l'Est. Cet article s'intéresse aux changements majeurs intervenus dans les politiques migratoires et aux enjeux d'intégration qu'ils posent.
Ce rapport s'articule en deux grandes parties augmentées de plusieurs appendices :; - La première dénombre les entrées d'étrangers, ressortissants de l'Union européenne et des pays tiers, les acquisitions de la nationalité française et les sorties du territoire national comptabilisables, à partir de données arrêtées à fin 2002 ; un bilan de l'opération de régularisation décidée par les pouvoirs publics en juin 1997 la complète ;; -La seconde rassemble les informations les plus récentes sur les principales caractéristiques démographiques et économiques de la population étrangère ; deux appendices consacrés, l'un à la dimension internationale de la politique d'immigration, l'autre à la population française à l'étranger, élargissent le champ d'investigation .
Une étude présente une évaluation du flux annuel total d'étrangers entrés sur le marché national du travail en France au cours de la période 1999-2001. Aussi y apprend t-on qu'en moyenne, de 1990 à 2001, plus de 90 000 étrangers sont entrés chaque année sur le marché du travail et que les étrangers représenteraient donc plus de 10
Sous la dynamique du développement familial, l'immigration maghrébine en France tend à devenir sur la durée un phénomène irréversible. Pourtant, elle est restée longtemps celle de travailleurs hommes seuls, installés dans le provisoire et l'idée de retour au pays. La féminisation progressive de l'immigration maghrébine sous l'impact du regroupement familial est à la base de l'avènement de la famille, et les changements intervenus dans ce sens sont significatifs de la mutation d'une migration temporaire à une immigration d'enracinement et de peuplement.; Pour rendre compte des processus sociaux d'intégration, l'auteur analyse les trajectoires sociales différenciées de ces familles, les enjeux en jeu dans le cadre des relations intra-familiales et les enjeux dans les relations avec le monde extérieur. Pour l'auteur, la dynamique familiale dans les processus d'intégration des groupes issus de l'immigration maghrébine s'inscrit dans deux tendances, l'une allant dans le sens d'une intégration collective par ségrégation, l'autre dans le sens d'une intégration par assimilation individuelle.
Le rapport présente les premiers résultats du recensement de 1999 relatifs aux étrangers en France et aux français par acquisition résidant sur le territoire national. Ces données précèdent les rubriques habituelles, mises à jour à la fin de 1999 qui retracent : les entrées, les sorties, les acquisitions de nationalité française, les principales caractéristiques économiques et démographiques de la population étrangère et notamment sa situation en regard de l'emploi en janvier 2000.
De nombreuses données statistiques permettent de dresser un état annuel de l'effectif et des caractéristiques démographiques et professionnelles de la population active étrangère en France. En revanche, il existe peu d'informations sur les flux qui assurent son renouvellement. Pour pallier cette carence, une série de travaux destinés à estimer le nombre annuel d'étrangers qui entrent sur le marché du travail a été initiée en 1997. Ces études permettent à ce jour d'établir un bilan démographique pour les années 1990-1998. Parmi les principaux résultats, on peut noter qu'en neuf ans plus de 800 000 étrangers (non compris ceux qui bénéficient d'une autorisation provisoire de travail) sont entrés sur le marché du travail français. D'une année à l'autre, ce flux a connu des variations importantes. Toutefois, la tendance générale est, depuis 1990, à la baisse : le flux annuel de nouveaux actifs étrangers est ainsi passé en moyenne de 107 000 entrées au cours des années 1990-1992 à 86 000 pour les années 1996-1998 . (résumé de la revue)
Le document retrace et analyse la situation des étrangers au regard de l'emploi, du chômage et de l'accès aux dispositifs d'insertion en France entre 1999 et 2000. Il s'agit à travers ce travail statistique de contribuer à la prise de conscience de l'ampleur des difficultés liées à l'insertion professionnelle des étrangers en France.
Le thème de la population mondiale perçu à travers trois grands ensembles que sont l'urbanisation, les migrations et la population active.